Envie d’un sport d’équipe qui mêle glisse, stratégie et apnée courte? L’octopush, aussi appelé hockey subaquatique, se joue au fond d’une piscine avec un palet et de petites crosses. Accessible, ludique et intensif, il développe souffle, coordination et esprit collectif. Si vous cherchez une alternative maligne à la natation ou au hockey sur gazon, l’octopush sport pourrait bien devenir votre nouveau terrain de jeu favori.
💡 À retenir
- L’octopush a été inventé dans les années 1950 en Grande-Bretagne.
- Environ 1000 compétitions de hockey subaquatique se déroulent chaque année dans le monde.
- Le hockey subaquatique est pratiqué dans plus de 30 pays.
Qu’est-ce que l’octopush ?
L’octopush est un sport collectif joué au fond d’une piscine, où deux équipes tentent de pousser un palet dans un but métallique à l’aide de petites crosses. Les joueurs évoluent en apnée, avec un masque, un tuba et des palmes. L’action se déroule sous l’eau, sans contact brutal, ce qui en fait une discipline fluide, stratégique et étonnamment accessible aux débutants.
Contrairement au hockey sur glace, le jeu se passe en trois dimensions. Les joueurs plongent, attaquent, se retirent pour reprendre leur souffle et replongent en relais. Cette chorégraphie aquatique demande synchronisation, communication visuelle et anticipation. Vous entendrez souvent parler de “lâcher de palet”, de “pressing en V” et de “rotation”, des repères qui structurent l’octopush sport dans toutes ses variantes locales.
Le terrain est le fond de la piscine, généralement carrelé et plat, avec deux buts en forme de rigoles en inox. Une fois le palet engagé, la partie ressemble à une mêlée mouvante où chaque poussée compte. La clé n’est pas de rester longtemps en apnée, mais d’alterner des immersions brèves et efficaces avec des remontées rapides.
Les règles du jeu
Une équipe compte en général dix joueurs, dont 6 en jeu et des remplaçants en rotation à la volée. Un engagement au centre lance chaque période. Le palet doit rester en contact avec le fond, et les joueurs ne peuvent utiliser que leur crosse pour le déplacer. Les contacts dangereux, les prises de corps ou la retenue d’équipement sont sanctionnés par des fautes et des coups francs.
Le match se joue le plus souvent en deux périodes de 10 à 15 minutes, selon les compétitions. Les arbitres sont répartis en surface et sous l’eau pour suivre l’action au plus près. Un but est validé lorsque le palet franchit entièrement la ligne à l’intérieur du but en rigole. Les fautes peuvent entraîner des arrêts de jeu, des tirs de pénalité ou, en cas de répétition, des exclusions temporaires.
Techniques de jeu
La “poussée rasante” est la base: crosse basse, palet collé au carrelage pour limiter la prise d’eau et les interceptions. Les attaquants enchaînent courbes et feintes de poignet pour déporter la défense. Les défenseurs, eux, cherchent à canaliser le porteur vers les bords et à récupérer proprement sans faute.
Une séquence typique d’octopush sport ressemble à ceci: un ailier prend le palet, progresse sur deux mètres, remise courte à un centre qui plonge en relais, puis décalage vers l’autre côté pour ouvrir un couloir. Chacun ne reste que quelques secondes sous l’eau, mais la rotation maintient la pression et finit par créer l’ouverture vers le but.
Conseils pratiques pour débuter sur les règles: gardez votre crosse visible, évitez toute prise de contact, signalez-vous en surface à vos coéquipiers et pensez toujours “passe courte avant puissance”. La lisibilité de vos intentions vaut souvent un mètre de plus gagné sur le fond.
Histoire et évolution de l’octopush

L’octopush naît en Grande-Bretagne dans les années 1950, d’abord comme exercice ludique pour garder les plongeurs actifs en hiver. Très vite, le jeu dépasse l’entraînement et se structure en un sport à part entière, avec ses règles, ses arbitres et ses premiers tournois. L’esprit d’origine demeure: une discipline collective qui valorise l’adresse, le souffle et la coopération.
La pratique s’est ensuite diffusée vers les pays du Commonwealth, puis l’Europe continentale et les Amériques. Aujourd’hui, le hockey subaquatique est pratiqué dans plus de 30 pays, avec des championnats nationaux et des rendez-vous internationaux. On estime à environ 1000 compétitions par an le calendrier mondial, des opens régionaux aux championnats majeurs. Cette dynamique renforce la visibilité et la qualité du jeu, tout en attirant de nouveaux publics.
Origines de l’octopush
Les premiers clubs britanniques ont popularisé un format simple: une piscine, un palet lourd, de petites crosses et des palmes. La discipline s’est affinée au fil du temps, avec des crosses plus ergonomiques, des palets mieux équilibrés et des protections plus adaptées. Le cadre fédéral a apporté des standards pour l’arbitrage, les dimensions de but et les surfaces de jeu.
Aujourd’hui, l’octopush sport se décline en catégories féminines, masculines, mixtes et juniors. La scène internationale propose des championnats continentaux réguliers, tandis que les clubs locaux organisent des tournois découverte pour faire essayer la discipline à de nouveaux joueurs. Cette passerelle naturelle entre initiation et compétition explique la vitalité du mouvement.
Comment débuter en octopush ?
Le plus simple est de rejoindre une séance découverte dans un club proche. Vous y apprendrez la position hydrodynamique, le maniement de la crosse et la respiration rythmée. Au début, privilégiez des immersions courtes et fréquentes, sans chercher à “tenir” le plus longtemps sous l’eau. La progression est rapide, car la technique prime sur l’apnée pure.
Planifiez deux entraînements hebdomadaires si possible. L’un peut être orienté technique et jeu réduit, l’autre en match à thème. Pour accompagner votre montée en puissance, combinez des exercices à sec: gainage, mobilité d’épaules, battements de jambes avec élastique. Le tout s’intègre parfaitement à une routine de natation ou de fitness.
Équipement nécessaire
L’équipement reste simple et abordable, ce qui rend l’octopush sport accessible dès les premières séances. Voici l’essentiel pour jouer en sécurité et avec confort:
- Masque et tuba adaptés à votre visage, pour une vision claire et une respiration fluide en surface.
- Palmes de piscine, plutôt rigides pour de bonnes relances, ou intermédiaires si vous débutez.
- Gants de protection pour la main qui tient la crosse, afin d’amortir chocs et frottements.
- Crosse courte et ergonomique, main droite ou gauche selon votre latéralité.
- Bonnet ou casquette avec protège-oreilles, pour la sécurité et l’identification des équipes.
Astuce budget: commencez avec du matériel prêté par le club, testez plusieurs modèles de crosse et de palmes, puis investissez dans ce qui vous convient vraiment. Un bon ajustement du masque et du tuba change tout sur la qualité de votre jeu.
Clubs et compétitions
Pour trouver un club, ciblez les piscines municipales avec sections de plongée ou de sports subaquatiques. Les séances d’essai sont souvent gratuites et encadrées par des joueurs expérimentés. Après quelques semaines, vous pourrez participer à des matches internes, puis à de petits tournois régionaux, parfaits pour apprendre sans pression.
Préparez votre premier tournoi comme un vrai rendez-vous d’équipe: échauffement structuré, plan de jeu simple, rotations définies et objectifs clairs. Un exemple efficace pour débuter: presser haut sur l’engagement, puis défendre en ligne compacte devant le but en rigole. La cohésion prime sur la performance individuelle, surtout lors des premières rencontres.
Mini-plan d’action pour vos trois premiers mois:
- Mois 1: prise en main de la crosse, battements réguliers, apprentissage des signaux de main et de la communication visuelle.
- Mois 2: passes courtes, lecture du jeu au sol, rotations à trois, début d’exercices spécifiques en apnée courte.
- Mois 3: jeu dirigé avec thèmes, premières oppositions complètes, découverte des postes (ailier, centre, défenseur, goaler).
Les bienfaits du hockey subaquatique
Le hockey subaquatique développe un cardio solide sans impacts articulaires. Les palmes sollicitent chaînes postérieures et ceinture abdominale, tandis que le maniement de la crosse renforce épaules et dos en douceur. La respiration contrôlée améliore l’aisance aquatique et la gestion de l’effort. On gagne en endurance, en tonicité et en fluidité de mouvement.
Sur le plan mental, la concentration s’aiguise. Le jeu impose des décisions rapides dans un environnement silencieux, avec des signaux visuels plutôt que verbaux. Cet état de focus apaise le stress et nourrit la confiance. Beaucoup de pratiquants décrivent une sensation d’“effet bulle” qui nettoie l’esprit après une journée chargée.